On m’avait dit que ce spot était trop dégradé et qu’il n’y avait plus rien à voir. Et pourtant ma surprise fût grande en entrant dans cette villa cossue, dans laquelle plein d’objets d’époque s’y trouvaient encore.
L’accès à cette maison, assez facile en soit, pas d’escalade dangereuse, ni de clôtures dissuasives. Quelques panneaux étaient présents pour contrer les visiteurs indésirables, mais pas de surveillance lors de ma visite (Décembre 2020).
Je rentre par la cuisine, où une fenêtre était ouverte et je découvre (pour l’époque) une cuisine « tendance » avec un bar type américain, assez précurseur pour l’époque. On devine une décoration d’époque avec les premiers appareils de portail video (assez kitsch).
Un première veranda avec un piano se faisant attaquer par les infiltrations semble figé dans le temps, entouré d’un capharnaüm de « brols ».
Le hall d’entrée principal, se compose de plusieurs grandes portes avec un plafond haut indiquant le niveau social de son ancien propriétaire, dont une porte donnant dans le salon avec une fausse cheminée et un autre piano délaissé de ses touches et cordes (reste juste la carcasse).
A l’étage, un autre salon donnant sur l’arrière de la maison laisse apparaître des tapisseries cossues d’un ton jaune, a nouveau avec une fausse cheminée, ainsi qu’un ouverture vers la salle de billard, toujours présent et qui souffre lui aussi d’une énorme infiltration au plafond.
Une grande chambre avec le concept de dressing de l’époque, avec un grand lit qui a dû être très confortable.
Le dernier étage quant à lui : je n’ai pas su monter au vu de son escalier trop atteint par les affres du temps.
Belle découverte comme je les aime malgré l’attaque du temps.