L’HISTOIRE
L’institut Salve Mater a été construit au début du XXème siècle et l’inauguration s’est faite en 1926 en présence de la reine Elisabeth de Belgique. Le but de cet institut psychiatrique était de guérir les malades atteints de maladie mentale, mais aussi de mieux comprendre ces maladies, et de cesser de se baser sur les méthodes dites « anciennes générations ».
Citation du Docteur Fernand d’Hollander, médecin chef du Salve Mater .L’hôpital visait à apporter une atmosphère reposante qui permettait de garder le malade en contact avec la vie réelle. Ils ont donc érigé une institution d’environ 800 lits étalés sur plusieurs bâtiments. Lors de ma visite, il ne restait plus qu’un seul bâtiment accessible. Tout les autres ont été rénovés pour en faire des bâtiments résidentiels haut de gamme.
Au début, la Clinique était uniquement réservée à des patientes de sexe féminin, elle se présentait comme un vaste complexe de bâtiments de style classique dont la rigidité était atténuée par des plates-bandes fleuries et les hautes futaies de hêtres centenaires jalonnant un parc de plusieurs dizaines d’hectares.
Dans un premier temps, l’Institut Salve Mater est dirigé successivement par deux médecins en chef : Fernand d’Hollander (1926 – 1952) et Charles Rouvroy (1952 – 1967). Au décès du Docteur Ch. Rouvroy, l’Institut deviendra bilingue. Les pavillons francophones seront dirigés par le Pr Pierre Guilmot (1967 – 1974),et les néerlandophones par le Docteur Gerard Buyse (1967 – 1989).
L’institut du Salve Mater (ISM), fut l’un des premiers a utiliser les neuroleptiques des 1952, ce qui eu pour effet immédiat de maîtriser les crises d’agitation ou d’agressivité, réduire les moyens de contention et les dizaines de malades chroniques, dont le délire durait depuis dix voir vingt ans, purent enfin quitter une première fois l’ISM, d’abord pour une période à l’essai, ensuite définitivement.
En 1958, autre grande date du ISM, les médecins chef décidèrent d’arrêter, les électrochocs, comme traitement, en furent les premiers en Europe a employer le Tofranil (médicament antidépresseur).
Début des années 1970, toute la partie psychiatrique du ISM fut transférée a la clinique universitaire de Woluwé-St-Lambert, et les bâtiments cédées a l’université Catholique de Louvain, qui laissa quelques uns de ces bâtiment a l’abandon, et occupe certains autre, comme bâtiments administratif.
Date de ma visite Décembre 2020